Le Messager

Ainsi, la salle climatisée du ‘’ciné Sagnon ‘’de Bobo-Dioulasso a servi de cadre le 07, août 2012, à l’organisation d’une cérémonie de remise d’attestations, de bourses, de manuels scolaires et de vélos à 250 filles déshéritées. En notre qualité de journaliste, votre organe de presse ‘Le Messager ‘a été invité pour la couverture médiatique de l’évènement. Comme il fallait s’y attendre, nous avions alors publié un élément sur la cérémonie le 15 Août 2012. Aussitôt après, nous nous sommes rendus à la direction régionale de l’institution à Bobo-Dioulasso dans l’intention d’y remettre la facture. Sur place, la Directrice régionale nous a laissé entendre, qu’il serait préférable pour nous de déposer directement la facture à Ouagadougou. Sans y trouver d’inconvénient, nous nous sommes rendus à la Direction générale de la CARFO sis à Ouaga 2000, où nous avons déposé une facture en bonne et due forme, d’un montant de 100.000 FCFA. Au cours d’un de nos passages à Ouagadougou courant décembre 2012, nous nous sommes rendus au siège pour savoir à quel niveau se trouvait notre redevance. Quel n’a été notre étonnement, comme vous vous en doutez, car on a nous laissé comprendre que notre facture s’était égarée et qu’il fallait qu’on en dépose une autre timbrée accompagnée d’une coupure du journal. N’ayant pas été informés à temps, nous étions obligés de revenir sur nos pas à Bobo-Dioulasso afin d’y reproduire une autre facture. La semaine suivante, nous retournons comme convenu, déposer notre facture. Nous vous épargnons les multiples « coups de fils » à la Carfo Ouaga 2000 et à Paspanga. Tantôt on nous dit que la facture se trouve à Paspanga où encore à Ouaga 2000. Dès que l’on appelle Paspanga, on nous fait entendre qu’aucune facture du Journal ‘’Le Messager’’ n’est parvenue à leur niveau et quand on appelle la CARFO Ouaga 2000, on nous informe que notre facture a été déjà transmise à Paspanga. Au cours de notre passage à Ouagadougou dans le cadre du FESPACO en mars 2013 dernier, nous y sommes retournés pour la nième fois. Une fois dans les locaux on nous dirige vers la secrétaire générale de l’institution. Celle-ci sans autre forme de procès, nous assène que notre facture a tout simplement été rejetée au motif que nous avions utilisé des photos archives. Mais chose bizarre, aucune des multiples factures que nous avions déposées, ne nous a été remise et nous avons trouvé cela tout de même très scandaleux, un tel ‘pèlerinage’. Au départ, si l’on nous disait qu’il était inutile de déposer une facture, nous n’y aurions pas trouvé d’inconvénient, mais qu’on nous laisse poursuivre une facture sur près d’une année et qu’à la fin, on nous ‘’fabrique’’ ‘’une raison’’ qui tient pas la route, nous estimons cette situation inadmissible. Pour notre part, nous pensons que notre facture a été tout simplement ‘’détournée’’, mais par qui ?, nous ne saurons en dire davantage. Seulement, nous pensons que cette supercherie n’est pas digne d’une institution républicaine comme la CARFO. Ismael DABRE